dimanche, avril 18, 2021

Macarons sans poudre d’amandes

J’ai découvert cette recette un peu par hasard. Avec le confinement, les magasins de pâtisserie sont fermés, le rayon pâtisserie à Monop est vide et la poudre d’amandes est indisponible sur les sites marchands. 

 

Comment faire des macarons sans poudre d’amandes ? Et bien avec de la farine. Bah alors pourquoi faire des macarons avec la farine ? Et bien il y a de très bonnes raisons, je vous donnerai les miennes plus bas. D’abord il y a des allergies aux fruits à coque, puis des raisons économiques, la poudre d’amandes est  20 fois  plus cher que la farine ! Enfin, il y a la panne de poudre d’amandes comme en ce moment.

 

Mes impressions,  esthétiquement ça ressemble à un macaron, la forme bombée, la collerette, la brillance. Il y a une petite peau un peu ridée sur certains macarons mais c’est correct. Ça se voit peut être pas sur les photos.  Niveau goût, il manque le goût d’amande… pour la texture, c’est légèrement caoutchouteux et ça colle aux dents. Bref, ça ressemble à un macaron mais ce n’est pas un macaron. Mais c’est bon quand même.

 






Mais mais mais tout n’est pas à jeter dans cette recette, je vois bien un avantage : se faire la main. La première fois que j’ai fait les macarons, je les ai bien raté et j’ai tout mis à la poubelle. Et j’ai pas fait de macarons pendant plus de 10 ans. On peut dire que c’est grâce au confinement que je me suis remise à faire des macarons, avec beaucoup de stress car les ingrédients sont onéreux et il y a plein de pièges et de détails. Tout le monde sait il  y a 4 pauvres ingrédients dans la recette, la difficulté vient du tour de mains : la pesée, le bec d’oiseau, le ruban, bien macaroner mais pas trop, le pochage, chasser les bulles d’air, le croutage,  apprivoiser son four… Il faut plusieurs essais avant de maîtriser la technique. Avec la recette de la farine, on peut améliorer sa technique sans stress, sans se ruiner, si j’avais connu cette recette avant je n’aurais peut-être pas attendu 10 ans pour me remettre de mon échec.

 

Une fois qu’on connaît son four et les gestes techniques, il y a comme un besoin de faire des macarons tout le temps. En effet, il y a un côté relaxant et reposant, un peu comme la cérémonie du thé au Japon où tout est ritualisé. Non non je ne suis pas folle.  Si bien que je ne peux pas attendre le retour de la poudre d’amandes pour faire les macarons. C’est comme le sport, si je n’ai pas ma dose je suis pas bien, je n’attends pas qu’il fasse chaud ou beau pour faire du sport. Sinon sur Paris, j’en ferais rarement.

 

Le macaron c’est la thérapie pour mon confinement. J’adore macaroner, écraser le blanc d’œufs, le bruit du macaronage, mettre des couleurs dans le robot (c’est hypnotique), faire des rubans ou les 8, pocher, piquer les bulles d’air avec un cure-dent, marier les coques, pocher la ganache, regarder la collerette se former… prendre son temps. De temps en temps je fais participer les enfants sur certaines étapes pour les calmer. 

 

Voici les proportions, même mode opératoire.  Le secret de la réussite, rester Zen.

 

 60 g de blanc d’œufs

 60 g sucre

 70 g de farine

 70 g sucre glace 

 

 

 

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